10 conseils pour devenir un super héros !

10 conseils pour devenir un super héros !

Tous les adultes à qui je pose la question “Décrivez à quoi ressemble votre superhéro ?” répondent spontanément à peu près la même chose : bienveillant, confiance en lui, altruiste, ose faire les choses, s’affirme sans agressivité, leadership, reconnaissance, prend des risques mesurés etc… Et à la 2ème question “Voudriez-vous être ce super héros”, le sourire remplace une phrase du type “la vie serait bien plus simple”.

Alors j’ai demandé à tous ces super héros de choisir deux caractéristiques essentielles selon eux pour arriver à cela. Ils m’ont répondu en grande majorité: la confiance en soi” et oser dire”je”  !

La preuve qu’avant la force physique, c’est le mental qui prend le pas !

Oser dire « je » et “avoir confiance en soi” ! Quel challenge ! Et pourtant, vous mesurez déjà les effets bénéfiques que ces deux incontournables vous apporteraient ! Un bénéfice personnel, bien sûr, et un bénéfice professionnel c’est sûr ! Gagner en confiance en soi est l’un des principaux éléments constructifs de la compétence de chacun d’entre nous. Ainsi qu’un précieux moyen de faciliter notre relation avec les autres…

Je vous propose dans cet article 10 outils qui vous permettront de renforcer cette confiance en vous et vous permettront  de devenir votre propre super héros! Je les teste en coaching et en formation, et l’expérience a démontré leur réelle efficacité !

Cette semaine, découvrez en détails les 5 premiers outils !

1. RÉOXYGÉNEZ VOTRE ESTIME DE SOI

Par estime de soi, nous parlons de la vision et du jugement que vous portez sur vous-même. Cette estime de soi se composera notamment de l’amour de soi bien sûr, mais également de la connaissance de soi.

Etape 1 : Identifiez et listez l’ensemble des centres d’intérêts de votre quotidien, sans oublier ceux que vous aimeriez avoir, et que vous ne pratiquez pas aujourd’hui quelle qu’en soit la raison. Quel temps (en % de votre temps) y accordez-vous ? Quelles émotions positives procurent-elles chez vous ? Ces centres d’intérêt sont-ils autonomes ou dépendants ? L’estime de soi construite sur une dépendance aux autres est souvent fragile…

Etape 2 : Relisez-vous et faites votre constat : entourez les centres d’intérêt qui suscitent chez vous une multitude d’émotions positives, qui vous valorisent, dans lesquelles vous vous sentez bien. Redonnez-leur du volume en validant que le temps que vous leur accordez est suffisant. Le cas échéant, redistribuez vos priorités ! En parallèle, diminuez le % de temps accordé aux activités identifiées comme peu plaisantes. Ne subissez pas !

Etape 3 : Transformez vos centres d’intérêt en projets : vous avez identifié vos Raisons d’être©!

Ce travail vous permettra d’identifier vos moteurs, vos leviers de bonheur et vos freins au bien-être. Ne subissez pas votre quotidien, alimentez-le. Vous me direz qu’on ne fait pas toujours ce qu’on veut… mais on peut décider de choisir dans la majorité des cas, et transformer les moments moins plaisants en moments positifs !

2. LIBÉREZ-VOUS DE VOS MESSAGES CONTRAIGNANTS

Sois fort ! Soit parfait ! Dépêche-toi ! Fais plaisir ! Fais des efforts ! Cela vous rappelle quelque chose ? Ces messages contraignants vous ont été transmis depuis votre enfance et influent sur vos comportements aujourd’hui. Ce sont ce que l’on appelle les 5 drivers, identifiés par Eric Berne (2) . Ces messages ont façonné votre perception des choses, les attitudes que vous croyez devoir adopter, votre perception de la société, vos actions.

Pour vous donner un exemple, j’ai été très exigeante pendant longtemps, avec moi-même comme avec les autres. Par exemple, concernant la qualité des documents rendus à mes professeurs, à mes collaborateurs, à mes clients… Ou encore, concernant mes principes sur la ponctualité. Ou sur ma relation au travail : travailler dur encore et encore pour y arriver ! J’ai identifié ces attitudes comme des composantes de ma personnalité, qui pouvait pourtant générer de l’inconfort dans mon quotidien. Derrière cela, je peux analyser aujourd’hui des phrases répétées de façon bienveillante par mes parents « Tu as eu 18 en classe, il manque 2 points ! » « Il y a 2 fautes d’orthographe dans ton texte de 3 pages, réécris-le, c’est pour toi que l’on dit ça ! » « Être à l’heure c’est déjà être en retard ! » « Tu peux tout faire dans la vie si tu t’en donnes les moyens : il faut travailler dur ! » Ces phrases, et bien d’autres, ont déclenché chez moi deux drivers principaux « sois parfaite » et « fais des efforts ». 

Ces comportements me correspondent-ils vraiment ? Pas tout à fait, surtout différemment ! Pour les comprendre, identifiez vos drivers dominants ainsi que les fonctionnements et les pensées qui y sont liés. Vous pourrez alors identifier leur origine, mieux vivre avec eux et pourquoi pas vous délivrer de ceux qui vous polluent !

Aujourd’hui mon nouveau driver « fais des efforts » est « Si tu aimes ce que tu fais dans la vie, tu t’en donneras les moyens ! ». Et j’avoue arriver en retard quelques fois…

3. DONNEZ-VOUS LE DROIT À L’ERREUR

Le droit à l’erreur et à l’échec est, il me semble, une perception culturelle profondément inscrite dans notre conscient et inconscient. L’origine de notre rapport à l’erreur est multiple : les drivers hérités de notre enfance, d’une part, la société de compétition dans laquelle nous vivons d’autre part, ainsi que notre propre construction à travers nos expériences vécues.

Quand j’étais au primaire, mon institutrice parfois maladroitement pouvait poser une question à la classe et préciser « Qui a la bonne réponse ? » De façon implicite, elle n’autorisait que ceux qui savait à répondre, et engageait ceux qui ne savaient pas ou ceux qui n’étaient pas sûr d’eux à ne pas lever le doigt.  Et quand l’un de nous donnait une mauvaise réponse, elle eut parfois une nouvelle maladresse « Si c’était pour dire une bêtise… ». La fois d’après, l’élève ne leva pas la main, au risque d’échouer. L’erreur est assimilée à la faute.

Et puis il y a eu mon entraineur de foot, qui m’engageait à me tromper en me répétant : si tu n’essaies pas, comment veux-tu progresser ? Il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne se trompe jamais !

Dans une société de compétition, difficile d’oser se tromper en public ! Car celui qui se trompe est montré du doigt, raillé par ses camarades. Les entrepreneurs ayant vécu un premier échec connaissent les difficultés à se présenter à une banque une seconde fois…

« Je n’ai pas réussi, j’ai honte » … les erreurs sont de fait, associées à de nombreuses pensées : l’idée de faute, de culpabilité, la peur de décevoir, l’insatisfaction récurrente, le besoin de perfection, la peur du regard des autres, un jugement sévère sur soi, un sentiment de dévalorisation.  Et vous de quel mal souffrez-vous quand vous échouez ?

  • Et si vous acceptiez de ne pas tout maîtriser ?
  • Et si vous vous félicitiez d’avoir essayé ?
  • Et si vous reformuliez vos objectifs en moyen plutôt que de résultats ?
  • Et si vous vous libériez du jugement des autres ?

Lâchez-prise !

  • Débarrassez-vous des injonctions du type « je dois y arriver », « il faut », « je ne peux pas ».
  • Appréciez votre imperfection !
  • Valorisez vos petites réussites !
  • Et si vous tentiez de nouvelles choses… ?
  • Qu’est-ce que je risque vraiment si je me trompe ?

En un mot « osez », car celui qui n’essaie pas ne peut pas échouer

4. ADOPTEZ LA TECHNIQUE DES « PETITS PAS »

En lien direct avec le droit à l’erreur, je vous propose d’entrainer votre mental aux petits changements, aux nouveautés, aux petits risques.  Vous apprendrez ainsi à mieux gérer votre stress dans les situations d’inconnus et d’incertitudes !

Nous réagissons tous à une situation selon deux modes de gouvernance de notre cerveau (3) : l’un, le mode mental dit « automatique », est parfaitement adapté aux situations simples et connues. C’est la partie appelée  cortex automatique de votre cerveau, qui gère notamment votre conscience. L’autre, le mode mental « adaptatif », vous sert à gérer les situations nouvelles, inconnues et complexes, suscite la créativité et les relatons humaines. C’est ce que l’on appelle « l’intelligence préfrontale », située juste derrière notre front.  Le passage de l’un à l’autre suivant les situations peut générer des conflits, et ce passage est parfois empêché par une forte adhésion au mode automatique. Il peut générer alors des conflits internes : les routines, les habitudes, les peurs, la non connaissance de ses émotions, la confrontation à des valeurs profondes… Le stress prend le pas et réduit votre part de créativité et de capacité à gérer la complexité.  Les études en neurosciences ont démontré que le processus pour basculer d’état mental n’était pas inné, et qu’il nous suffisait de nous entrainer pour passer d’un mode « rigide » à un mode « flexible ».

Vous voulez faire face à toute situation, mieux gérer votre stress et vos émotions, développer votre capacité relationnelle ? Développez votre cerveau pré-frontal !  L’un des outils que je vous propose est celle des « Petits pas » : fixez-vous régulièrement de petits objectifs réalisables et atteignables et pourquoi pas des objectifs de choses que vous n’avez jamais faites. Cela vous emmènera à sortir de votre zone de confort de façon progressive pour passer en mode adaptatif !

5. DÉPASSEZ VOS CROYANCES LIMITANTES …

… reconstruire des croyances positives et motivantes !

Les croyances représentent notre vision du monde, nos valeurs, notre « valise » qui nous accompagnent avec notre histoire de vie et les vérités qui sont les nôtres. Les croyances sont donc un processus intellectuel par lequel une personne adhère à des idées ou à des hypothèses, qu’elle va considérer comme des vérités absolues indépendamment de preuves. Elles filtrent notre perception de la réalité ! D’ailleurs, nous agissons souvent en pilote automatique (tiens j’ai déjà lu ça… ) ce qui au mieux nous rend service face aux certitudes, et au pire nous rend esclave de nous-mêmes. Nous confondons souvent nos croyances avec la vérité, qui est en fait notre vérité, sans pouvoir la vérifier la plupart du temps.

J’ai en tête une rencontre récente avec ce néo-entrepreneur, âgé d’une cinquantaine d’années, qui à l’issue d’une réunion, me questionne concernant mon âge et mon métier de conseil « tu es une femme, jeune, tu n’as pas 45 ans, quelle crédibilité as-tu vis-à-vis des entreprises ? La création d’entreprise, le management, tous ces métiers de coaching et de conseil, c’est clair que tu n’es pas légitime si tu n’as pas 20 ans de boite et l’expérience de la vie »… Je vois alors dans son regard tous les freins qui ont construit son projet professionnel, d’attente patiente de ces 45 ans pour oser construire un nouveau projet, face à une confrontation de valeurs et de croyances, sans qu’il en prenne conscience, entre cette petite jeune et l’homme d’expérience. 

Car nos actions reposent sur le jugement que nous avons de la vie, telle que nous pensons qu’elle doit être, et donc du jugement de nous-même. Elles déterminent nos comportements et nos attentes !

Il existe donc des croyances positives, motivantes, qui reposent généralement sur nos capacités : « je suis capable de » ! Et des croyances dites « limitantes », qui génèrent des émotions négatives, le plus souvent identitaires : « je suis ». Il suffirait donc de transformer ces croyances identitaires pour nous inscrire dans une dynamique positive.

Comment se libérer de ces croyances polluantes ? Par un jeu de questionnement intérieur !

6. CRÉEZ VOTRE « CAHIER DES RÉUSSITES »

Etes-vous capable d’identifier vos succès ?

Si je pose la question à un sportif, il ou elle sera capable d’identifier tous les moments qui l’ont rendu fier (ère) de lui-même ou d’elle-même. Une victoire, un moment fort vécu en équipe fort, une finale, une séance d’entrainement particulièrement réussie, mais aussi un diplôme validé tout en pratiquant son haut niveau… Les sportifs ont une faculté à se retourner pour identifier autant leurs points d’amélioration que leurs moments de réussites.

Quand je pose la question lors d’une formation ou d’un coaching, un silence s’installe, interrogatif, avec toujours cette même phrase «  c’est difficile ! » « ce n’est pas évident de faire ça ! » « c’est plus simple de trouver ce  que j’ai râté ! » Spontanément, le négatif prend la place. Et pourtant !

Ce cahier des réussites est une véritable mine d’or pour nourrir la confiance en soi. Apprenez à souligner ce que vous faites de bien, apportez-vous de la reconnaissance dans vos bonnes actions, vos réussites, quelle que soit leur importance !   Écrivez-les, relisez-les, complétez-les sans cesse. Nous sommes toujours plus enclins à raconter ce que nous avons perdu, là où nous avons échoué plutôt que de valoriser nos réussites. Si vous n’osez pas en parler en public, ou si vous pensez qu’en parler aux autres s’apparente à de la ventardise, parlez-en au moins à vous-même !

7. TRAVAILLEZ VOS « PETITES VOIX » :

Cela vous est-il arrivé de vous parler à vous-même ? Certainement ! J’imagine même qu’il vous est arrivé de parler à voix haute ! Surtout, n’arrêtez pas, bien au contraire : vos « petites voix » sont vos meilleures amies !

Faire le point ! Prendre du recul avec nos expériences personnelles quand nous réfléchissons à nos vies. Formuler les choses permet vraiment de les voir de manière plus objective. L’utilisation du « Tu » à la place du « Je » facilite la prise de distance. Il est toujours plus facile de donner des conseils aux autres, comme le souligne Ethan Kross  (4), professeur de psychologie à l’université du Michigan

S’encourager : ancrer des pensées motivantes stimule l’émotion de bien-être que nous ressentons. Les mots déclenchent Lune sensation associée à la pensée. Par exemple, en pleine difficulté lors d’une course de trail, je me parle sans mesurer a présence d’autres coureurs : « Tu peux le faire, lâche rien ! » et à l’issue d’une épreuve « je suis fière de toi ! bravo ! » . Faites le test, dans n’importe quelle situation

Mieux gérer son stress : Se parler permet d’exprimer ses peurs, que l’on n’oserait peut-être pas partager avec les autres. Les formaliser à voix haute permet d’une part de se les avouer, d’autre part de s’en libérer. Cela vous offre le choix de vous rassurer

N’hésitez pas à user et abuser de cet outil : parlez-vous avec bienveillance. Parlez-vous de façon positive, encouragez-vous, valorisez-vous ! Parce que le premier à devoir vous aimer, c’est vous-même !

8. LA TECHNIQUE DES « 3P »

 P pour POSITIF Issue de la psychologie positive, cette technique vise à rendre les humains résilients, heureux et optimistes. Aussi, j’utilise cette technique dans de nombreuses situations : de l’athlète qui a réussi ou échoué à sa compétition, au collégien qui a eu une bonne ou mauvaise note, au manager commercial qui n’a pas atteint ses objectifs ce mois-ci. En clair,c’est un outil qui vous aidera à mieux gérer vos échecs !

« Ecris tes 3 choses positifs que tu retiens de cette journée ! »

« Que retiens-tu de positif dans cette situation ? »

Parce qu’en s’initiant tous les jours à voire le verre à moitié plein, ça s’apprend. A force de travailler de cette façon, vous finirez par changer de perspective sur votre propre vie ! Votre cerveau fonctionnera mieux en cherchant des solutions plutôt qu’en se morfondant autour de son problème. Car même dans les pires moments, c’est votre faculté à voir ce verre plein qui vous permettra de vous s’inscrire dans une démarche constructive. Évidemment, il ne s’agit pas ici de se forcer à voir la vie en rose ni de nier l’existence d’événements négatifs. Il s’agit tout simplement de redonner au positif la place qui lui revient.

Alors cet outil je vous le confie : A chaque fin de journée, de compétition, de projets, d’examen, identifiez et notez les 3 points positifs que vous retenez de la situation, quel que soit le résultat. Notez les, dans un carnet, sur un agenda, …

Testez, vous comprendrez vite les bénéfices d’une telle pratique….

9. LES « 6 J’AIME »

Avoir confiance en soi, c’est être capable de reconnaître nos propres qualités. Sauf qu’on a plutôt tendance à identifier ses défauts d’abord. Par peur de passer pour un vantard, un autocentré,    Renversons cette tendance !

Pour renverser une pensée négative de notre cerveau, les scientifiques ont démontré qu’il nous faut au moins 6 pensées positives.

D’où cet exercice que je vous propose, un fondamental de l’estime de soi !

Chaque début de phrase doit commencer par « Ce j’aime chez moi c’est… »

Identifiez vos talents, vos forces, vos qualités, ne soyez pas avares ! et notez-les pour vous en souvenir dans les moments où vous en aurez besoin !

Si recenser vos qualités vous semble difficile, n’hésitez pas à vous aider des compliments et messages positifs que vous recevez de votre entourage. Entourez-vous des personnes en qui vous avez confiance, et posez-leur la question. Vous pourrez être agréablement surpris !

10. ET SI VOUS ARRÊTIEZ DE VOUS POSER TOUTES CES QUESTIONS ?

Ce dernier conseil, ce dernier outil n’est pas un outil mais plutôt un appel ! Et si vous arrêtiez de vous poser toutes ces questions ? Et si vous décidiez que vous vous aimez tel que vous êtes ? Mettez-vous en action, cessez de procrastiner, ne soyez pas aussi exigeants et regardez-vous tel que vous êtes vraiment !

Parce que maintenant devenir un Super-héro n’a plus de secret pour vous : aimez-vous tel que vous voudriez qu’on vous aime ! Et vous réussirez plus de choses que vous ne vous autorisez aujourd’hui à rêver. Laissez-vous aller, et avancez !

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